Symbolique du scorpion : les Forces Intérieures

La symbolique du « scorpion », du latin skorpio, est en lien avec la notion de « pulsions impulsives et mortifères »

Le Scorpion est souvent associé à la mort et la destruction, il symbolise les forces intérieures, la perfidie ou la méchanceté ; il peut incarner le mal mais aussi le bien.

Dans de nombreux mythes ou légendes, le scorpion est l’ennemi des Dieux ou des Héros, son aiguillon tente d’injecter le mal dans le cœur des justes et éprouve leur valeur et leur foi.

Ceci dit, le Scorpion est aussi associé à la « protection » susceptible de libérer de beaucoup de maux. C’est aussi le signe de la passion sans limite, cette énergie est capable de se suicider avec son propre venin si elle ne voit pas d’échappatoire ! C’est l’une des raisons pour lesquelles les personnes qui portent cet archétype sont parfois, dans le pire des cas, dévorés par leurs propres émotions qui deviennent vénéneuses et incontrôlables.

Ne craignez pas le Scorpion, apprenez à le connaître, car on a tous besoin d'un "scorpion dans sa vie", de plus il faut mieux l'avoir avec soi que contre soi !

Le Scorpion dans la mythologie

Le Scorpion est présent dans la plupart des mythes antiques des anciennes civilisations.

L'origine : l'épopée des hommes scorpions

L’histoire la plus ancestrale vient de Mésopotamie relatant l’épopée des « Hommes Scorpions ».

La grande Déesse de Babylone Tiatmat, qui apparaît avant tout, dans « l’Epopée de la création babylonienne », en tant que maîtresse des forces du chaos et antagoniste principale du grand Dieu Marduck, fait appel aux « Hommes Scorpions » pour lutter contre d’autres Dieux après avoir était trahie par le Dieu Epsu, personnification des eaux primordiales.

Cette armée garde la demeure du Dieu Shamash (Utu pour les Sumériens) qui est le Dieu du Soleil et de la Justice, il repousse les ténèbres et illumine le monde. Les « Hommes Scorpions » en protègent l’entrée.

Les origines lumineuses du scorpion

Au Tibet et en Égypte, le Scorpion est considéré comme un être bénéfique.

En Égypte, il est considéré comme un bon présage et est devenu une amulette qui représente la protection et éloigne le mal. Il est associé à la Déesse Selket qui veut dire « celle qui fait respirer » et qui veille à la renaissance et au nouveau souffle des défunts.

La déesse Selket, en effet, est figurée sous la forme d’un scorpion, ou d’une femme à la tête d’un scorpion, ou encore d’un scorpion avec une tête de femme. Divinité bienveillante, sa mission est de protéger les Hommes des morsures et de transmettre ses connaissances à ses prêtres et ses magiciens. Elle est d’abord attachée au monde souterrain, puis au monde des morts où elle est chargée de surveiller le serpent Apophis, ennemi de Dieu Rê (ou Râ). Le plus souvent, on la voit aux côtés d’Isis et de Nephthys (signifiant « Maîtresse du Château »), protégeant les viscères du roi. C’est Selket qui a envoyé les 7 scorpions pour protéger Isis de Seth.

Par ailleurs, le scorpion fait aussi partie des animaux typhoniens (relatif au Dieu Typhon, le Dieu du mal) dans lequel le Dieu égyptien Seth, Dieu complexe, de la confusion et de la perturbation, peut s’incarner. Sa puissance désordonnée contribue toutefois à l’équilibre cosmique. Bien qu’inquiétant et lié à des forces aveuglément destructrices, Seth est plus un dieu dérangeant qu’un démon maléfique, du moins selon les légendes.

Le scorpion et la mythologie grecque

Celui qu'entoure la flamme de la jalousie, celui-là en fin de compte, pareil au scorpion, tourne contre lui-même son dard empoisonné.

Le Scorpion peut aussi être l’instrument de la colère divine.

Ainsi, selon la légende grecque, pour défendre sa chasteté, la déesse Artémis fait surgir du sol un scorpion destiné à tuer Orion, coupable à son égard de quelques primautés.

Un autre récit raconte qu’Héra, l’épouse de Zeus, envoie un scorpion piquer Héraclès alors qu’il est engagé dans son difficile combat contre l’hydre de Lerne (d’ailleurs, lui-même relié à l’archétype du Scorpion) mais, contrairement à Orion, Héraclès résiste aux attaques répétées du scorpion. La victoire du héros sur l’hydre et sur le scorpion sublime doublement ses qualités physiques et morales. Zeus (Jupiter) décide de dédier, en l’honneur du courage du Héros, la constellation d’étoiles du Scorpion.

NAMASTE

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Dictionnaire des Symboles, Mythes et Croyances, de Corinne Morel.

Diplômée d’études en pratiques sociales à l’université Lyon II et du Collège International de Sophrologie Médicale, Corinne Morel est formatrice en psychologie. Après avoir assuré pendant plusieurs années des consultations divinatoires en tant que tarologue-astrologue, elle s’est orientée, en 1989, vers l’enseignement de la tarologie (Tarot de Marseille, Oracle Belline, Grand Jeu de Mademoiselle Lenormand), de la psychologie et de la numérologie. Passionnée par le symbolisme, la philosophie, la psychanalyse et l’ésotérisme en général, Corinne Morel a écrit une vingtaine d’ouvrages de référence en lien avec ces domaines.

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La karnatologie, c’est une histoire d’alliance : entre 3 outils, mais aussi entre 2 femmes. Mère, Léva – facilitatrice et développeuse de conscience – et fille, Justine – conteuse et poétesse –, nous avons entrelacé notre relation à des connaissances holistiques que nous avons étudiées et qui nous ont toutes deux guidées à un moment donné de notre chemin.