Le Karma : une puissante philosophie de compréhension de la vie

Il s’agit d’intégrer que le karma impersonnel est le théâtre où je joue le karma personnel.

Etymologie du mot "Karma"

Karma, ou karman en sanskrit, vient de la racine verbale kṛ signifiant « acte ».

Partant de là, le Karma a plusieurs sens :

  • L’action sous toutes ses formes et, dans un sens plus religieux, l’action rituelle.
  • Notion désignant communément le cycle des causes et des conséquences liées à l’existence des êtres sensibles. Il est alors la somme de ce qu’un être a fait, est en train de faire ou fera.

Le Karma est alors une loi fondamentale qui s’applique à tous les êtres de la Création, une loi de causalité issue de la tradition orientale qui régit toute chose. Elle décrit l’ordre cosmique, la manière dont l’univers est orchestré et organisé.

Les origines du concept

Selon la Tradition Hindouiste (Mythologie de l’Inde), c’est le Dieu fondateur Brahma, qui a inscrit les règles du Karma. La loi karmique définit une continuité entre les actes et toutes les pensées. Ce prolongement, dans son rapport à l’affirmation d’incarnation successives de l’âme, n’est pas limité à une seule vie mais peut s’établir sur plusieurs existences, la réaction peut intervenir dans un espace-temps illimité.

Le Karma : une philosophie de vie

Le Karma repose sur une pensée unique : « Toute cause à un effet, et tout effet a une cause ».

La lecture du karma se fait alors en 3 points :

  • Toute action provoque une réaction
  • La réaction est proportionnelle à l’action
  • L’énergie fonctionne en système clos

L’énergie des karmas successifs s’accumule au fur et à mesure des réincarnations, les kléshas sont les dépôts karmiques, cést-à-dire des effets qui nourrissent de nouvelles causes d’où la symbolique d’un cercle sans fin.

La théorie du Karma propose des solutions pour sortir de cette spirale, celle-ci invite la personne à « corriger son karma », la sollicitant à user de son pouvoir d’intervention. Si l’être prend conscience de l’ordre des choses et s’y conforme évitant d’agir de façon contraire et exprimant la ferme volonté de réparer les erreurs passées, il pourra inverser le sens de l’énergie.

Il est, de ce fait, de toute importance de méditer sur son passé, d’y retrouver la cause au lieu d’agir sur l’effet (la conséquence).

Le microcosme, le macrocosme et le Karma

Dans cette dynamique de quête de solution face à la dimension karmique de nos vies, il est essentiel de savoir que l’être fait face à 2 types de Karma :

  • le karma personnel : erreurs ou méprises commises que l’âme continue à véhiculer de façon résiduelle dans cette incarnation.
  • le karma impersonnel : qui s’auto-engendre soi-même sur un mode impersonnel (Jung). Il s’agit d’actions impersonnelles d’un univers impersonnel. 

Il reste capital de faire le distingo entre les expériences qui jalonnent notre espace personnel et celles auxquelles on assiste en tant que témoin. Il est d’ailleurs intéressant d’observer l’effet induit venant d’identifications du karma impersonnel sur la construction de la personnalité et assumer son karma.

L’être possède une âme, endormie, aussi longtemps qu’elle ne s’anime pas face à sa destinée spirituelle. L’âme doit s’éveiller à sa vocation, c’est ainsi qu’à partir de ce moment que tout ce que fera l’être sera soumis à une dimension supérieure, reflétant une profonde sensation de plénitude intérieure.

Le concept du Karma, en Karnatologie, introduit ainsi une fascinante question : « Quelle est le sens de la vie ? »

On s’incarne pour apprendre, les expériences du vécu conduisent à la compréhension, sans expérience, pas d’évolution !

Il est toutefois délicat d’assimiler savamment le sens des expériences et il faut donc une répétition de celles-ci pour enfin accéder à une forme de compréhension.

Si on reste disponible aux messages expérientiels des leçons karmiques, alors la vie s’allège et on se libère du poids des informations émotionnelles et des mécanismes qu’elles contiennent. Il y a comme une obligation karmique et on est invité à la subir ou l’accompagner, c’est en cela que la Karnatologie est un guide pertinent dans la démarche.

Tout ce qui n’est pas compris, se répète.

Et l’un des outils le plus précieux dans cette démarche est révélé par l’Astrologie : les Nœuds de la Lune, symbole des leçons karmiques que l’être doit intégrer pour parfaire l’expression de son âme.

C’est la rencontre de l’âme sur le plan divin : l’opposition du Nœud Sud au Nœud Nord est le passage du passé vers le futur, du présent aux possibles.

Les Nœuds Lunaires représentent une voie reliant la vie terrestre aux plus hautes aspirations de la conscience individuelle. De ce fait, les Nœuds doivent emprunter un véhicule pour que les leçons karmiques de l’âme puissent être assimilées ici-bas.

NAMASTE

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Nous sommes Léva & Justine

La karnatologie, c’est une histoire d’alliance : entre 3 outils, mais aussi entre 2 femmes. Mère, Léva – facilitatrice et développeuse de conscience – et fille, Justine – conteuse et poétesse –, nous avons entrelacé notre relation à des connaissances holistiques que nous avons étudiées et qui nous ont toutes deux guidées à un moment donné de notre chemin.