Expliquer la karnatologie grâce à la pensée de Jung

De la même façon que « tous les chemins mènent à Rome », nous n’hésitons pas à affirmer que « tous les chemins mènent à Jung ! » pour celui ou celle qui souhaite s’engager sur la voie de la Connaissance de Soi et le chemin de l’éveil de l’âme.

Il ya plusieurs façons d’arriver à une même destination (au sens propre) ou à un même but (au sens figuré) et c’est cela que cette formule consacré met en lumière. Il existe de nombreux chemins parfois détournés et non un seul déterminé, pour atteindre le but que l’on s’est fixé.

Il faut donc savoir garder l’esprit ouvert à toutes les possibilités, que ce soit dans la vie de tous les jours, puisque que tous les chemins mènent à Rome ; ou dans son cheminement intime d’évolution personnelle, puisque tous les chemins mènent à Jung.

Aucun objectif n’est inaccessible, il nous faut juste accepter les détours et contours qui se présentent à nous avant d’arriver à destination. 

« L’occident a perdu ses mythes ! »

Pour comprendre comment Jung relie cette perte des mythes à l’émergence des archétypes dans l’inconscient collectif, découvrez notre article dédié à Jung et les archétypes.

La rencontre de Leva avec C. G. Jung : Un pont entre l’Orient et l’Occident

Je fais une formation de massage ayurvédique et je plonge dans l’univers fabuleux de la culture hindouiste. De ce point, je poursuis un périple vertigineux qui me propose une infinie de possibilités et de chemins à choisir, peu importe, je me lance, je verrais après où cela me mène !

La découverte du Karma me mène à C. G. Jung…

La découverte des Upanishad me mène à C. G. Jung…

La découverte du Taoïsme me mène à C. G. Jung…

La découverte du Bouddhisme me mène à C. G. Jung…

La découverte des Vedas me mène à C. G. Jung…

La découverte du Mandala me mène à C. G. Jung…

La découverte du Yi King me mène à C. G. Jung…

La découverte de la Kabbale me mène à C. G. Jung…

La découverte de l’Alchimie me mène à C. G. Jung…

La découverte du la Gnose me mène à C. G. Jung…

La découverte du Symbolisme me mène à C. G. Jung…

La découverte de la Numérologie me mène à C. G. Jung…

La découverte de l’Astrologie me mène à C. G. Jung…

La découverte des Tarots me mène à C. G. Jung…

« Tous les chemins mènent à la pensée junguienne », j’y suis !

Tout être, dont je fais partie, a besoin de sens et d’une vie symbolique ou spirituelle pour s’épanouir. Suivre le chemin proposé par C. G. Jung, en restant ouvert, ouverte, et en acceptant toutes les modifications de parcours, apprend à créer notre propre dialogue entre le conscient et l’inconscient pour le réconcilier et le faire collaborer au service de l’être que nous incarnons sur terre. Ceci, afin d’être pleinement soi, de ressentir un sentiment d’unité et une joie profonde au cœur de nos cellules.

Mon intuition m’a guidée vers plusieurs thématiques qui me semblaient d’essence différente : en vérité, tout était lié !

Et pour moi d’en conclure que l’archétype inspirant est certainement C. G. Jung… La source, où sans le savoir, j’allais m’abreuver constamment et où je revenais inlassablement, était la pensée junguienne et ce, en prenant toujours des voies différentes d’évolution.

C. G. Jung, grand alchimiste de la science, de l’anthropologie, de l’astrologie, de l’art, de la religion et du monde des rêves, est un génie qui a vécu l’aventure du futur par le biais de l’accouchement psychique et de spirituel de l’être lui-même. En effet, l’autonomie psychique passe par un cheminement long, profond souvent fastidieux et douloureux entretenu par la Connaissance individuelle des forces inconscientes qui l’animent.

Aussi sûrement que le soleil brille ou que le ciel est bleu, l’esprit de C. G. Jung m’a éclairé vers l’élaboration et l’accouchement de notre concept la Karnatologie que j’ai Osé, alliant la Numérologie, l’Astrologie et la Tarologie (NAT), me faisant naître à moi-même.

Alors merci, Monsieur Jung !

Mais qui est C. G. Jung ?

L'homme peut réaliser des choses étonnantes si elles ont un sens pour lui. Mais la difficulté est de créer ce sens.

La conviction moderne tendait à privilégier la supériorité du conscient, du physique et du biochimique, qui mènent à une « psychologie sans âme », soit une mutilation de la part inconsciente qui nous constitue, territoire inconnu veillé et préservé par un gardien redoutable et redouté par notre être.

Face à ce constat, C. G. Jung se débat durant toute sa vie pour remettre du sens au cœur du dogme psychiatrique et théoriser « la psychologie des profondeurs » qui permet d’aller à la rencontre de nos mécanismes inconscients et de nous éveiller à nos différentes parts surtout celles qui sont enfouies. Il débute son autobiographie en écrivant que sa vie est « l’histoire d’un inconscient qui a accompli sa réalisation. » Loin de désigner son inconscient, comme si celui-ci recouvrait des forces personnelles dont on peut disposer à sa guise et comme si l’individuation se réalisait à partir du moi, il parlait d’un inconscient qui s’est réalisé à travers sa propre existence.

A la quarantaine, il coupe le cordon d’avec son père symbolique et mentor S. Freud, dont il est le disciple. Il ne partage plus sa vision de la psychologie et en particulier sur la définition de la libido. Il prend de la distance avec A. Adler et « sa psychologie individuelle ». Et il crée le concept de « psychologie analytique » pour définir sa méthode et sa manière de travailler.

C. G. Jung, éternel chercheur et explorateur, effectue de nombreux voyages dans les années 1920 qui nourrissent son ouverture d’esprit et développent des valeurs mystiques basées sur différents mythes, des religions orientales, de l’hermétisme et l’alchimie. Il considère comme important et indispensable d’introduire dans son analyse les aspirations mystiques de l’âme humaine.

Ce n’est que tardivement qu’il obtient une reconnaissance. En effet, c’est en 1944, à l’aube de ses 70 ans, qu’il entre enfin par la grande porte et reçoit une chaire de médecine psychologique, créée spécialement pour lui à l’université de Bâle. Pour des raisons de santé il devra abandonner son poste au bout de 2 ans.

Ses années septuagénaires sont empreintes de soucis de santé, mais même la maladie devient une matière de réflexion prolifique et singulière. Les notions de vie, de mort et d’éternité sont des images et des concepts qui jalonnent son œuvre.

Il passe les derniers mois avec les ouvrages de Teilhard de Chardin (prêtre jésuite français et théoricien de l’évolution) qui lui apporte beaucoup de joie et d’enthousiasme. Il partage avec l’auteur une complicité lumineuse et féconde à propos d’une philosophie et spiritualité du progrès qui propose une vision de l’unité cosmique respectant la singularité des êtres et la noosphère humaine.

Il médite aussi sur les voies du bouddhisme zen rejoignant son affinité avec la culture orientale. Au cœur de l’œuvre de C. G. Jung, la notion de l’âme est capitale tout en lui ôtant la connotation religieuse. En effet, quand il décrit ce sujet, il parle de « « sentiment religieux qui habite de façon naturelle le cœur de l’homme ». Il propose une spiritualité en dehors de toute croyance religieuse.

L’apport de la pensée bouddhiste lui confirme la compréhension psychologique du phénomène religieux. Par exemple, en 1937, à l’aube des terribles conflits qui vont ensanglanter le monde, C. G. Jung encourage ses contemporains à prendre conscience de l’existence du « Dieu intérieur » et, ainsi, à se protéger des « épidémies psychiques, des forces inconscientes » qui peuvent enténébrer le monde.

A tourner le dos à nos mythes, nos légendes, nos contes on perd de vue ce qui nous fonde et nous informe.

La Karnatologie et C. G. Jung 

Tous les chemins de la Karnatologie mènent à la Konnaissance de Soi.

La Karnatologie, vision holistique, est dans son expression l’héritage de l’esprit de C. G. Jung. Ce concept, en toute humilité, tente de lui rendre hommage en essayant de mettre en pratique une proposition adaptée à chaque « âme » au « cheminement vers le Soi ». 

La proposition de la Karnatologie s’est, en effet, nourrie à travers les divers supports théorisés par C. G. Jung. Capable de comprendre les multiples forces inconscientes en jeu, Jung a mis en lumière le processus d’individuation qui consiste à intégrer le maximum de part de soi (ombre, anima et animus) pour tendre vers une complétude psychique.

Ombre bienveillante, structurante, éducative et évolutive, le processus karnatologique assume son propre cheminement et sa singularité. L’exploration de la Karnatologie, selon le sens junguien, peut être envisagée comme une coïncidence signifiante non causale reflétant le dialogue subtil entre le monde intérieur et le monde extérieur qui permet d’observer la dimension symbolique en tant qu’opportunité de croissance.

La Karnatologie, outil d’assistance universelle, est finalement une machine à tisser avec laquelle on peut faire fleurir sa propre création, son propre « habillage ».  

NAMASTE

D’où vient l’expression « tous les chemins mènent à Rome » ?

Si l’origine de l’expression remonte à l’Antiquité, l’expression consacrée « tous les chemins mènent à Rome » est attribuée au théologien et poète Alain de Lille, qui écrit au 12ème siècle : mille viae ducunt homines per saecula Romam qui Dominum toto quaerere corde volunt, soit en français « mille routes conduisent depuis des siècles à Rome les hommes qui désirent rechercher le Seigneur de tout leur cœur. »

Rome est alors entendue dans un sens religieux (s’agissant de la « capitale » de l’Église catholique), avec l’idée que tous les chemins conduisent à Dieu, au sens propre comme au figuré.

Défaite de son sous-texte sacré, l’expression s’est popularisée dans le langage courant, pour traduire la notion, plus générale, selon laquelle plusieurs moyens peuvent aboutir à une même fin.

Livre de référence pour construire cet article

Carl Gustav Jung et Pierre Teilhard de Chardin, leur combat pour la santé de l’âme, Jacques Lecourt 

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Nous sommes Léva & Justine

La karnatologie, c’est une histoire d’alliance : entre 3 outils, mais aussi entre 2 femmes. Mère, Léva – facilitatrice et développeuse de conscience – et fille, Justine – conteuse et poétesse –, nous avons entrelacé notre relation à des connaissances holistiques que nous avons étudiées et qui nous ont toutes deux guidées à un moment donné de notre chemin.