La psyché vue par Jung : une carte intérieure

Origine et définition de la psyché

Le mot psyché vient du verbe grec psukhein qui signifie « souffler », habituellement le mot psyché est traduit par âme.

Elle signifie alors la personnification du principe de vie, ou âme, en opposition au corps matériel ou soma (ensemble de cellules qui constituent la masse du corps, à l’exclusion des cellules reproductives).

Dans le domaine de la psychologie, et plus particulièrement dans le domaine de la psychologie analytique, la psyché désigne l’ensemble des phénomènes psychiques. Synonyme de l’activité mentale, elle englobe toutes les manifestations conscientes et inconscientes d’une personne. Constituée de composantes innées et acquises, elle est le socle de la personnalité.

Dans le langage courant, une psyché est un miroir monté sur un châssis qui permet par sa taille de se regarder entièrement. Par cette psyché, il est donc possible de voir tout de « soi ». Serait-il de notre nature de traverser le miroir pour rencontrer la partie véritable de soi-même, c’est-à-dire le soi ? Faut-il dépasser et transformer les reflets mensongers, les projections complaisantes, les images déformantes et tous les faux-semblants pour se découvrir véritablement ?

Psyché et la mythologie

Le récit mythologique référant (le Mythe de Psyché) relate les multiples péripéties de l’amour (le Dieu Eros) et de l’âme qui, après s’être perdus et cherchés, se retrouvent pour ne plus jamais se quitter avec une finalité positive.

Le sens de ce mythe exprime la quête de l’âme vers son idéal.

Le sens du « processus d’individuation » propre à la pensée jungienne est dans la même démarche.

La psyché dans l'approche Jungienne

Selon Jung, la psyché et les notions qu’elle englobe, en relation avec le psychique, associent « conscient et inconscient ». Pour lui, la psyché équivaut à « l’unité de la conscience ». Elle a et est « une réalité ». Elle possède un système dynamique en perpétuel mouvement.

Pour illustrer d’une manière plus précise ce concept de la psyché, il la compare à une île émergeant de la mer. Par l’intermédiaire de cette métaphore, il distingue différents niveaux :

  • la partie visible, consciente au-dessus de la mer, le « je », le « moi » ;
  • la partie abyssale, cachée et refoulée des profondeurs, l’inconscient.

Cet inconscient continu dans la psyché appartient à l’inconscient personnel.

NAMASTE

Autrice de référence pour construire cet article :

Carole Sédillot, autrice, conférencière spécialisée en psychologie générale et jungienne.

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La karnatologie, c’est une histoire d’alliance : entre 3 outils, mais aussi entre 2 femmes. Mère, Léva – facilitatrice et développeuse de conscience – et fille, Justine – conteuse et poétesse –, nous avons entrelacé notre relation à des connaissances holistiques que nous avons étudiées et qui nous ont toutes deux guidées à un moment donné de notre chemin.